Joseph PAQUET
Propriétaire cultivateur demeurant au hameau de LOMY.
Premier maire de St Genis sur Menthon élu le 8 avril 790.
Son fils Benoit Paquet lui succéda en 1794.
Son petit-fils BENOIT né le 2 septembre 1791 fut appelé à la conscription en 1811 pour servir les armées de l’empereur ; mais la loi permettant le replacement lui permis de rester à St Genis. Son remplaçant Pierre Vivier, âgé de 29 ans, sa famille et sa belle-famille furent largement indemnisés.
Jean-Marie VERNE (arrière petit fils du précédent)
Le 8 septembre 1995, le général Jean-Philippe Douin devient à 55 ans le nouveau chef d’état-major des armées. Le successeur de l’amiral Jacques Lanxade n’est autre que l’arrière-arrière petit-fils de Jean-Marie Verne, né à Saint-Genis, maire de Bourg, auquel on doit la percée de l’avenue Alsace-Lorraine.
Les ancêtres paternels de Jean-Marie Verne ont vécu à Marsonnas et Saint-Didier-d’Aussiat où l’on trouve les plus anciens d’entre eux dès le début du XVIII— siècle. Ce sont essentiellement des laboureurs qui vivent de la terre en la cultivant.
Claude-Benoît Verne, père de Jean-Marie, épouse Jeanne-Marie Paquet le 31 décembre 1816 à Saint-Genis. Il a vingt ans ; elle en a quinze. Elle est issue d’une lignée de laboureurs de plus en plus prospères ; son arrière-grand-père Joseph, élu en 1790, fut le premier maire de la commune. Le couple s’installe au hameau de Lomy où naîtront successivement quatre garçons. Jean-Marie est le troisième. Dès le plus jeune âge, comme le veut la tradition, il est expédié aux champs avec le troupeau.
Mais Jean-Marie ne perpétuera pas toute sa vie durant le métier de ses aïeuls. Après le décès de son père survenu en 1852 à Polliat, il s’installe comme boulanger à Bourg. Tandis qu’il pétrit et cuit la pâte, sa mère tient la boutique située au numéro 16 du faubourg de Mâcon.
Ardent républicain, Jean-Marie
Verne est élu conseiller général (1884) puis maire de Bourg-en-Bresse en 1888. Il sera reconduit jusqu’en1900 dans ses fonctions de premier magistrat. Parmi les chantiers qu’il eût à engager, «la percée» fut sans aucun doute l’un des plus imposants du XIXème siècle. Dès 1875, il est question de désenclaver la gare ferroviaire et d’améliorer l’assainissement des quartiers de la ville. Mais ce n’est qu’en 1888, lorsque les Républicains accèdent à la mairie, que le projet prend forme. Il faudra attendre encore quatre ans avant que le Président de la République Sadi Carnot ne signe le décret déclarant les travaux d’utilité publique. La démolition des premiers immeubles débute en janvier 1894 ; deux années plus tard, Bourg peut enfin s’enorgueillir de posséder son «avenue Alsace-Lorraine».
Jean-Marie Verne meurt à Brest en 1901, loin de la ville qui l’a fait maire. Rapatrié, son corps repose aujourd’hui encore au cimetière de Bourg.
En 1857, à l’âge de 32 ans, il avait épousé une fille de boulanger, Clotilde Simard, de neuf ans sa cadette. Le couple, qui résidait place de la Comédie eut un seul enfant, Frédéric, qui effectuera une carrière préfectorale à Saint-Julien, à Brest puis à Alger. Sa fille, Claire, épousa Jean Douin, administrateur au canal de Suez, dont le petit-fils Jean-Philippe Douin est aujourd’hui le chef d’état-major des armées françaises.
GENEALOGIE DE JEAN-MARIE VERNE:
Louis Abel Cornaton (alias Jean PELUS)
Né le 13 février 1905 – Saint-Genis-sur-Menthon
Décédé en 1984, à l’âge de 79 ans
Profession : Principal clerc de notaire à Arpajon en 1937,
Maire d’Arpajon de 1944 à 1983
Prisonnier évadé
puis Grand Résistant durant la guerre .
Officier de la Légion d’Honneur
Croix de Guerre 1939-1945
Médaille de la Résistance
Parents :
François Jean Louis Cornaton né en 1876 à Loriol commune de Confrançon
Profession : Aubergiste à St Genis
Gabrielle Olympe Guilloud
Profession : Epicière à St Genis
Union :
Marié le 18 octobre 1930, Saint-Genis-sur-Menthon
avec Suzanne Esther Renée Gaudin
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Abel Cornaton, principal clerc de notaire à Arpajon, est fait prisonnier avec son corps d’armée au col du Donon dans l’est de la France, en septembre 1939.
Prisonnier au stalag à Sarrebourg, il parvient avec astuce et de la chance à s’évader, rejoint sa famille et reprend son travail.
Il devient le directeur du Centre d’entraide des prisonniers de guerre d’Arpajon, un organisme parrainé par Vichy. Cette fonction lui servant de « couverture », il crée en 1942 avec ses compagnons et des notabilités un groupe local de « Résistance », d’obédience démocrate-chrétienne, relié à Londres.
En mai 1944, il organise sur place une section FFI qui recrute dans la région et prépare l’arrivée des Alliés. Les Américains, aidés par les FFI, libèrent Arpajon le 22 août, le Comité local de libération rentre en force à la mairie, élit Abel Cornaton maire le 4 septembre; il le demeurera durant 39 ans.
Voir les témoignages de madame Valette, qui résista avec son beau-père et son mari aux côtés d’Abel Cornaton.
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Documents à consulter:
-Quelques notes en PDF ici : ABEL CORNATON alias Jean PELUS _Divers M4
-un ouvrage historique (à rechercher sur internet):